Changement climatique : la Banque africaine de développement et l’Institut mondial pour la croissante verte signent un accord de partenariat
25/05/2018

La Banque africaine de développement et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle en anglais) ont signé vendredi, 25 mai 2018, à Busan en Corée, un protocole d’accord afin de promouvoir des programmes, des projets, des études conjointes ainsi que des activités de recherche destinées à multiplier les choix en matière de croissance verte pour les pays africains.
Paraphé en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement à Busan, l’accord indique que les deux institutions collaboreront dans plusieurs domaines, notamment la production d’une étude conjointe sur la préparation à la croissance verte en Afrique et l’évaluation des moyens qui permettront d’aligner leurs activités sur la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) et sur les contributions déterminées au niveau national (CDN).
En outre, les deux organisations travailleront ensemble pour créer des synergies dans des domaines tels que les programmes urbains de l’Institut mondial pour la croissance verte et les initiatives de la Banque africaine de développement sur les énergies propres, l’aménagement durable des paysages, les villes vertes et l’eau et l’assainissement. Elles entendent ainsi construire une résilience accrue au changement climatique en Afrique.
Le protocole d’accord a été signé par Amadou Hott, vice-président de la Banque africaine de développement en charge de l’électricité, de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte, et par Hyoeun Jenny Kim, directrice générale adjointe de l’Institut mondial pour la croissance verte et responsable de la planification et de la mise en œuvre.
« Pour accélérer le développement de l’Afrique, la Banque africaine de développement croit en la mise en place de partenariats solides. Ce protocole d’accord avec l’Institut mondial pour la croissance verte renforce notre coopération pour une mise en œuvre efficace des High 5 de manière à assurer la transition des pays africains vers la croissance verte. Nous nous réjouissons de cette collaboration avec le GGGI », a déclaré le vice-président Amadou Hott.
Développement à faible émission de carbone
Pour sa part, Hyoeun Jenny Kim de GGGI a affirmé : « Le protocole d’accord que nous signons aujourd’hui favorisera également le partage des connaissances et des meilleures pratiques sur la croissance verte provenant des pays membres et partenaires du GGGI ».
Et la directrice adjointe de GGGI d’ajouter : « Nous serons heureux de mener des activités de recherche conjointes avec la Banque africaine de développement pour concevoir et développer des projets et des programmes de croissance verte et partager nos connaissances et expériences à travers des publications conjointes, en participant à des rencontres et en co-organisant ; tout cela permettra de promouvoir la croissance verte en Afrique ».
Ce partenariat renforce l’action de la plateforme africaine pour les CDN hébergée par la Banque africaine de développement en accélérant la lutte contre les effets du changement climatique pour que l’Afrique puisse s’orienter vers un développement à faibles émissions de carbone et résilient au changement climatique.
À propos de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI)
Basé à Séoul, le GGGI est une organisation intergouvernementale qui soutient la transition des gouvernements des pays en développement vers un modèle de croissance économique durable sur le plan environnemental et favorisant l’intégration sociale. Le GGGI met en œuvre des programmes dans 27 pays partenaires, en assurant un soutien technique, le renforcement des capacités, la planification et l’exécution des politiques, et en contribuant à la constitution d’une réserve de projets d’investissement « verts bancables.
Contacts:
GGGI
HeeKyung Son, responsable de la communication, tél. : +82 70-7117-9957, H.Son@GGGI.org
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